Dans une interview, elle a critiqué la limite de travail de 35 heures pour les stagiaires et a défendu l’idée de travailler 80 heures par semaine. Ces déclarations ont suscité une vive réaction sur twitter, mettant en lumière les pratiques controversées au sein des start-ups.

L’affaire claire despagne : quand les start-ups divisent la toile

Claire despagne, fondatrice de la marque de compléments alimentaires naturels d+ for care, se retrouve au centre d’une tempête médiatique. Ses déclarations incendiaires sur le temps de travail des stagiaires ont déclenché une véritable tempête sur les réseaux sociaux. Interviewée dans le podcast “Liberté d’entreprendre”, elle a dénoncé les difficultés de recrutement rencontrées par les entreprises, remettant en question la pertinence des alternants et des stagiaires. Selon elle, travailler 80 heures par semaine est la norme pour réussir dans le monde entrepreneurial moderne.

Ces propos ont été vivement critiqués et tournés en dérision sur twitter, attirant l’attention sur les pratiques controversées au sein des start-ups. L’affaire claire despagne met en lumière les tensions croissantes entre les aspirations des jeunes travailleurs et les exigences souvent démesurées de l’industrie des start-ups.

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Le scandale claire despagne : les dessous obscurs des start-ups révélés

La tempête médiatique provoquée par les propos controversés de claire despagne a révélé les sombres réalités qui se cachent derrière l’image “Cool” des start-ups. Sur les réseaux sociaux, les mots-clés #esclavage, #précarité, #exploitation et #bullshit ont été largement utilisés pour exprimer la colère et l’indignation du public face aux pratiques de l’entrepreneuse et de son entreprise, d+ for care. La réputation de l’entreprise en a été sérieusement entachée, avec une note de 1,1 sur 5 sur google et des commentaires accablants soulignant le traitement injuste des stagiaires.

Cependant, cette affaire ne fait que mettre en lumière un problème plus vaste au sein de l’industrie des start-ups. Des comptes comme “Balance ta start-up” ont longtemps dénoncé les pratiques abusives et les dérives managériales dans ces entreprises, mettant en évidence la précarité et les conditions de travail difficiles auxquelles sont confrontés les employés. Un exemple frappant est le cas de harcèlement moral chez la start-up lou.Yetu, qui a suscité une vague de réactions indignées et un appel au boycott de la marque.

Pour claire despagne, la situation est devenue critique, avec des allégations de harcèlement physique et de menaces proférées à son encontre et à l’encontre de sa famille. Cette affaire soulève des questions importantes sur les pratiques éthiques et le respect des droits des travailleurs au sein des start-ups, et met en lumière la nécessité d’une plus grande transparence et responsabilité dans l’industrie.

À la clôture d’un entretien de plus de 30 minutes, l’entrepreneuse s’est penchée sur le délicat sujet du recrutement. « Le recrutement est une véritable épreuve en ce moment. Nous nous demandons où sont passés les stagiaires. (…) Actuellement, je refuse d’engager des alternants. C’est la seule option que nous trouvons », a-t-elle souligné avec insistance. Pour information, en 2021, le ministère du Travail a enregistré la signature de 718 000 contrats d’apprentissage, soit une hausse remarquable de 37 %, après une augmentation déjà significative de 42 % l’année précédente.

Cependant, c’est surtout sa vision du temps de travail qui a suscité les réactions vives des internautes, principalement sur Twitter. Claire Despagne a exprimé son agacement face aux avertissements émanant de certaines institutions éducatives. « Nous avons des écoles [NDLR : de commerce] qui nous disent : “Si j’apprends que mon stagiaire dépasse les 35 heures de travail par semaine, je mettrai fin à son stage.” » « Ce sera difficile pour votre stagiaire de se trouver un emploi par la suite et d’acheter un appartement », a-t-elle riposté, avant d’ajouter : « Dans le monde dans lequel j’évolue, si je ne travaille pas 80 heures par semaine, il y a peu de chances que j’obtienne un appartement, une résidence secondaire et peut-être même une autre propriété par la suite. »

Depuis lors, les critiques ont afflué sur le réseau social à l’emblème bleu, totalisant plus de 16 000 tweets sur le sujet.

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