Des offres de plus en plus larges en institut

Le secteur de la beauté offre des prestations de plus en plus diverses. Dans les instituts, les esthéticiennes se forment en permanence aux nouvelles techniques, aussi bien dans le domaine de la manucure, des soins ou de l’épilation.

En effet, chaque segment du marché de la beauté se diversifie, et parmi les nombreuses nouvelles tendances on peut notamment citer :

  • Dans la manucure, le vernis classique laisse place au semi-permanent et au gel, posé sur l’ongle ou sur des prothèses.
  • Dans les soins du visage, au-delà du massage ou du modelage, de nombreuses techniques se développent pour nettoyer ou hydrater en profondeur la peau avec des soins à l’acide hyaluronique par exemple, se rapprochant de soins de médecine esthétique.
  • Dans les soins d’embellissement sont également de plus en plus nombreux : le microblading pour tatouer les sourcils, le tanning pour un effet bronzant sans UV, le réhaussement de cils pour se passer de mascara, des soins minceurs anticellulite ou bien le blanchiment dentaire.

Toutes ces nouvelles techniques sont permises par les formations en continu dans le secteur de l’esthétique et de la beauté, mais également grâce à l’innovation technologique. En effet, les appareils utilisés pour proposer ces offres sont de moins en moins coûteux et la qualité ne cesse de s’améliorer.

Grâce à cette diversification des offres et la qualité des appareils utilisés, les instituts se rendent indispensables et les recrutements sont nécessaires pour faire face à la demande des clients.

Une croissance des effectifs des salariés depuis 2013

Dans l’étude Xerfi de janvier 2021 sur les instituts de beauté, nous pouvons y lire que les recrutements de salariés dans le secteur des soins de beauté n’ont cessé d’augmenter de 2013 à 2019. En effet, en 6 ans, les effectifs ont augmenté de 27%. L’année 2020 ne paraît pas dans l’étude mais ne serait certainement pas représentative étant donné la crise sanitaire que nous avons traversée.

Cette évolution est très positive pour le secteur et valorise ces métiers qui demandent rigueur, passion et une aisance dans les relations humaines.

Effectivement, malgré le fait que beaucoup de français(e) soient adeptes des soins home-made, cela ne remplace aucunement les compétences des spécialistes de la beauté et de l’esthétique.

Le recrutement des apprentis

Malgré une forte activité du secteur et un panel de compétences large et valorisant, beaucoup d’instituts peinent à recruter des apprentis. En effet, le nombre d’étudiants en formations de CAP ou BP (Brevet Professionnel) est insuffisant vis-à-vis des réels besoins en entreprise.

Les apprentis sont pourtant les futurs chefs d’entreprise du secteur et cette difficulté à recruter pourrait être inquiétante si elle se poursuit dans les années à venir.

Ce manque d’étudiants dans les CFA peut s’expliquer par une trop forte valorisation des études longues en dépit des formations artisanales. En effet, les CFA proposent des formations où l’excellence est de rigueur et où les concours tels que le concours des Meilleurs Apprentis de France peuvent être de véritables tremplins vers des carrières passionnantes.

Les étudiantes de l’école Silvya Terrade, spécialiste en formation Esthétique (CAP, CQP, BP et Bachelor) ont par exemple reçu 58 médailles aux concours des Meilleurs Apprentis de France 2019 & 2020, de quoi faciliter leur insertion professionnelle et les mener vers d’autres concours encore plus valorisants !

Alors que les recrutements ne font qu’augmenter depuis 7 ans et que les apprentis sont pourtant trop peu nombreux, nous pouvons nous demander : Quels seraient donc les effectifs si les recrutements étaient à la hauteur des besoins des instituts ?

PARTAGEZ CETTE INFO AVEC VOS AMIS ET VOS PROCHES EN CLIQUANT ICI