Dans les 44 écoles primaires de la ville de Poitiers, les animateurs périscolaires jouent un rôle essentiel en prenant en charge les enfants pendant la garderie du matin, celle du soir, les repas, et la récréation de midi. La municipalité emploie habituellement environ 300 agents périscolaires pour assurer ces fonctions cruciales. Cependant, cette année, une semaine après la rentrée scolaire, un déficit de 60 animateurs persiste.

Le métier d’animateur périscolaire n’est pas toujours considéré comme attrayant en raison des horaires fractionnés et des rémunérations parfois peu gratifiantes. Au cours des deux dernières années, la ville de Poitiers s’est efforcée de rendre ce métier plus attractif. Julie Fontaine, élue en charge du temps périscolaire et de l’accompagnement scolaire, explique :

“Nous accompagnons les équipes vers la montée en compétence en proposant chaque année un plan de formation. Nous avons également constaté que de nombreux animateurs et animatrices étaient présents depuis plus de six ans sans que leur statut ne soit valorisé. Nous travaillons également sur la manière de les faire accéder à la fonction publique.”

Ces efforts semblent porter leurs fruits, car malgré le manque de 60 animateurs, la situation n’est pas considérée comme alarmante.

Un exemple concret de cette amélioration se trouve à l’école élémentaire Charles Perrault, où seulement 3 animateurs périscolaires manquent actuellement, comparé à une année précédente où jusqu’à 9 postes pouvaient être vacants, comme se souvient Sandrine Gatineau, responsable de l’accueil périscolaire de l’établissement. Elle souligne l’importance de maintenir un personnel adéquat pour assurer la sécurité des enfants.

La municipalité de Poitiers a l’intention de poursuivre sa politique d’attraction pour les animateurs périscolaires, et les candidatures pour les postes vacants restent ouvertes. Toutes les informations nécessaires sont disponibles sur le site web de la ville de Poitiers. Julie Fontaine rappelle également que bien que la possession d’un BAFA soit un atout, il n’est pas nécessaire, car la ville offre cette formation à ses agents. Depuis 2021, 81 personnes ont ainsi pu bénéficier de cette formation, et 40 autres ont réussi le Brevet professionnel de la jeunesse (BPJEPS).

Source 

Francebleu