Le métier de technicien de maintenance est accessible à partir du niveau bac. Il existe des bacs pro “maintenance des équipements industriels”, ainsi que des BTS et des DUT “maintenance industrielle”. Les futures activités d’un technicien incluent : diagnostiquer une panne, mettre en service un équipement, effectuer de la maintenance préventive et réaliser des améliorations. Pour ces raisons, un futur technicien de maintenance doit être observateur, organisé, rigoureux, méthodique et avoir l’esprit d’analyse.
Il touche en moyenne 1600 euros brut par mois. Le salaire de départ est 1400 euros, mais peut atteindre 2700 euros en fin de carrière. Selon Pôle emploi, les CDI représentent 55% des contrats.
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Ses responsabilités
Il travaille à des heures régulières. Il est équipé d’une caisse à outils pesant moins de dix kilos, et est parfois amené à se déplacer. Selon sa spécialisation, il peut travailler dans le bruit, en hauteur, ou porter des pièces lourdes. Il est également tenu de se conformer aux procédures et aux règles de sécurité. Les secteurs d’activités dans lesquels il accomplie des réparations sont variés : l’industrie agro-alimentaire, les transports, la grande distribution, les collectivités ou encore les SAV.
La polyvalence est la qualité la plus recherchée par les recruteurs. Au sein d’une petite entreprise, il lui sera demander de réparer des appareils dont il n’est pas forcément expert. Il pourra même se voir confier la maintenance d’un site entier, que ce soit les bâtiments et les espaces verts. Plutôt que des spécialistes en électricité ou en mécanique, certains recruteurs cherchent des personnes spécialisées dans une gamme de matériel. C’est le cas du métier de technicien de maintenance de photocopieur professionnel.
Le technicien de maintenance de photocopieur professionnel
Quand une photocopieuse ne marche pas, la panique peut régner dans un bureau ! Et pour cause : la panne d’un appareil aussi indispensable peut paralyser les activités d’une entreprise. Le technicien de maintenance arrive donc bien souvent en étant accueilli comme le messie afin d’effectuer la maintenance curative ou préventive du copieur. Idéalement issu d’une formation en électromécanique ou en électrotechnique, le technicien de maintenance doit travailler rapidement.
Le plus souvent, il est rattaché aux services après-vente d’un fournisseur de matériel. Ainsi, il opère en itinérance, intervenant dans les locaux qui utilisent les photocopieurs du fournisseur. Il doit avoir un bon sens du relationnel car il doit échanger avec des clients souvent stressés puis parfois les former brièvement pour éviter des pannes récurrentes.
Habituellement, un débutant sera d’abord accompagné par des techniciens expérimentés pendant une à deux semaines, avant d’être envoyé seul en mission de réparation. Une zone d’intervention lui sera confiée. Sa mission est d’achever les interventions planifiées pour la journée. Par ailleurs, l’ensemble des outils et des kits de réparation sont fournis par les entreprises. Généralement, un véhicule de société, un téléphone et un panier repas lui sont donné. Comme il ne travaille pas en industrie, mais dans des bureaux, une tenue correcte est exigée. Il peut bénéficier d’un stage de formation quand les fabricants lancent une nouvelle gamme. Parfois, il lui est demandé de travailler en télémaintenance et de préparer, installer, et configurer des logiciels.
Antoine Tullari est un expert chevronné dans le domaine de l’emploi des étudiants, apportant une expérience précieuse acquise au fil de sa carrière. Avec plus de quinze ans d’expérience en tant que conseiller en carrière et formateur en développement professionnel, Antoine a aidé d’innombrables étudiants à réussir leur entrée sur le marché du travail.